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UN LIEU DE PAUSE AU CŒUR BATTANT 

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     Vauréal, commune de l’agglomération de Cergy-Pontoise, classée comme étant la plus jeune ville de France souhaite étendre son pôle culturel en offrant la possibilité d’emprunter des œuvres d’art grâce à l’artothèque. En rendant l’art contemporain accessible à tous, la bibliothèque des Dames Gilles participe à la démocratisation de l’art, et plus précisément de l’art contemporain.

     Le Cœur Battant de Vauréal est le cœur de ville. Son rythme, animé de jour comme de nuit, fait référence à l’organe de l’émotif, le cœur. Les déplacements au sein du cœur de Vauréal, une place, se font majoritairement par le biais de la voiture.  Son omniprésence accélère le rythme et créé une impression de précipitation. L’enjeu serait de ralentir ce rythme, faire battre le cœur plus lentement à travers la mise en place de l’artothèque. En suspendant le temps à l’artothèque, les habitants bâtiraient une relation contemplative, opposée à la relation consommatrice entretenue avec la place du Cœur Battant jusqu’à présent. 

      Est-il possible, et par quel moyen adapté, d’offrir non loin du Cœur Battant, cœur de ville, un lieu de pause, de silence et de décélération de nos habitudes, consacré à de activités contemplatives ?

     En quoi la posture corporelle et donc mentale favoriserait-elle cette intention ? En quoi le fait de créer un écho entre la posture du chez soi et celle de l’artothèque faciliterait l’appropriation des œuvres d’art par les usagers ?

DU CHOIX A L'APPROPRIATION 

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     La posture de contemplation est personnelle et propice à chacun.  L’action de contemplation relate une forme de distance entre l’individu et le contemplé, donc la posture physique n’est pas relâchée et détendue. Mais elle peut induire une ambivalence de la posture. Assis sur une chaise, un fauteuil, assis en tailleur ou au sol, debout, allongé, etc… La posture que l’on adopte lorsque l’on contemple est l’image de la relation que l’on entretien avec l’art. La posture assise et directement au sol permet une forme d’ancrage au sol, et donc de connexion, non seulement au sol, mais aussi à soi. Cette posture physique inclus également une connexion à l’œuvre. L’ancrage au sol induis un relâchement de par la stabilité rencontrée avec le sol, mais aussi de l’exigence.

 

      L’écho entre le chez-soi et l’artothèque est créé dans le but de pouvoir plus facilement s’approprier l’œuvre. L’idée est d’instaurer un espace et un moment de transition entre l’artothèque et le chez-soi afin de faciliter l’appropriation et le détachement lors du rendu de l’œuvre. Cohabiter avec l’art dans une atmosphère intime créé un lien entre l’emprunteur et l’œuvre d’art. L’espace intermédiaire entre l’emprunt et le rendu retranscrit les caractéristiques du chez-soi, comme la lumière filtrée par les rideaux, le confort physique et mental, ou encore la sécurité et la vision sur le dehors. Dans Eloge de l’ombre, Jun’ichiro Tanizaki questionne notre perception du quotidien, ou plus précisément d’une œuvre d’art lorsqu’elle est contemplée dans l’obscurité ou la pénombre.

   A une plus grande échelle, mon projet pourrait devenir un lieu de contemplation et/ ou de méditation afin de pouvoir offrir des endroits dans la ville où le temps serait suspendu et qui permettrait une thérapie contre le monde actif dans lequel on se trouve. 

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